A Nanterre, le 19 octobre 2017
Ce matin, « réveil routine », celui qui t’assassine. Toujours cette même épreuve de la descente du lit. Mais aujourd’hui, cette routine s’est assombrie.
Une soudaine crise de larmes m’assaille, me désarme. Ce torrent émotionnel qui se déverse sur mes joues ne semble pas vouloir se tarir du tout. A celui-ci s’ajoutent des tremblements, qui sont apparus je ne sais comment.
Bref cher journal, cette journée fut atypique, mais qu’elle se reproduise, j’en perçois le risque. En outre, la journée n’est pas terminée, qui sait ce qui pourrait arriver ?
[…] (Le soir-même )
Pourquoi diantre ne comprennent-ils pas ce besoin de rester, bien caché, dans mon antre ? Ce lieu où, seul, je suis en sécurité face à leur perversité, notre incompatibilité. Ils veulent m’aider à m’en sortir ? Mais putain, ils n’ont qu’à déguerpir ! Ont-ils vraiment la prétention de penser que leur présence à mes côtés puisse m’apaiser voire me soigner ? Quels piètres individus font-ils… Leur narcissisme va plus loin encore que ce que je m’imaginais en les ayant côtoyés pendant de trop longues années.
La solitude n’est pas chose rude, il suffit de savoir, avec elle, adopter la bonne attitude.
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